O Oiseau de Lumière

Une seule pensée, une seule mélodie,
         Une seule résonance.
Qui donc m’appelle et m’appelle encore ?
Je ne sais où je suis,
Ni ne sais où je vais.
Plongé dans la plus profonde amnésie,
Je m’achète, je me vends.
Je détruis tout, je construis tout.
Je désire que tout m’appartienne, à moi seul.
Hélas, mon cœur est éclipsé
Par la sombre et sauvage nuit-destruction.

O Oiseau de Lumière, ô Oiseau de Lumière,
Pénètre une fois de plus dans mon cœur
Avec le flot de tes flammes ardentes.
Tu m’appelles pour que je m’élève
Et m’envole dans le ciel bleu.
Mais comment le pourrais-je ?
Mon cœur est prisonnier
Dans le souffle étranglé d’une chambre exiguë.
O Oiseau de Lumière, ô Oiseau de Lumière,
O Oiseau de Lumière Suprême,
Je prie pour qu’en moi, Tu n’épargnes pas
           La moindre trace de ténèbres.